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Comment et quand revendre son LMNP en résidence services ?


Après plusieurs années de possession de votre bien en LMNP, vous vous posez sûrement la question de la revente. Comment faire pour revendre son bien, et quand penser à la revente ? 

 

Vous trouverez dans cet article nos 10 conseils pour une revente sans soucis !

 

Conseil n°1 : Penser à la revente… Dès l’achat !

Conseil n°2 : Choisir le bon moment pour vendre

Conseil n°3 : Vendre après des travaux 

Conseil n°4 : Mettre en valeur son bien

Conseil n°5 : Estimer son bien et choisir le juste prix

Conseil n°6 : Comprendre sa cible

Conseil n°7 : Estimer la plus-value espérée 

Conseil n°8 : Vérifier la solvabilité de l’acquéreur

Conseil n°9 : Bien comprendre la TVA  

Conseil n°10 : Bien choisir son intermédiaire



Conseil n°1 : Penser à la revente… dès l’achat !

 

Réussir la revente de son bien en LMNP suppose d’y avoir pensé dès l’acquisition ! 

La revente d’un bien en Loueur en Meublé Non Professionnel en résidences de services (résidence tourisme, affaires, étudiant, EHPAD ou Sénior) est très peu abordée lors de l’achat. Pouvoir revendre son bien dans les meilleures conditions quelques années plus tard est pourtant un critère principal. 

 

En effet, un investissement en statut LMNP dans une résidence services n’est pas un investissement dans la pierre, mais un investissement financier. C’est avant tout un placement, et son objectif majeur est la perception d’un revenu annuel, presque indépendamment de l’évolution de la valeur du marché immobilier classique. 

 

Premièrement, il convient d’investir sur un marché porteur. La croissance de la demande comparée à l’offre est particulièrement intense en EHPAD, comme en résidence étudiante par exemple. Investir sur des secteurs en forte croissance assurera une attractivité du bien à la revente quelques années plus tard. 

 

De plus, investir en LMNP, c’est avant tout investir sa confiance dans un professionnel d’exploitation du secteur choisi. C’est donc en très grande partie la qualité de cet exploitant et sa solidité financière qui priment ! 

En effet, la solidité du gestionnaire permettra de percevoir des revenus payés en temps et en heure et bien calibrés ; de profiter de la revalorisation annuelle de votre loyer prévue au contrat (indexation) ; et de voir votre bail commercial renouvelé dans les mêmes conditions (habituellement après 9 ou 11 ans). 

Si l’exploitation de votre résidence n’est pas rentable pour votre exploitant, les risques sont élevés pour la suite de l’exploitation. 

Il est donc très important de faire le choix de la qualité de la société d’exploitation.

 

Les futurs acheteurs devront également être très attentifs à la qualité du bail commercial, à l’acquisition d’un bien. Le bail lie le Bailleur (propriétaire) au preneur (gestionnaire). Il est rédigé par le Preneur, et doit comporter les points suivants :

  • La durée : les baux sont en règle générale engagés sur une période longue, de 9 à 12 ans

  • Le montant du loyer

  • La périodicité d’indexation de ce dernier (annuelle ou triennale) et le mode de calcul de la revalorisation contractuelle des loyers (pourcentage fixe ou Indice des Loyers Commerciaux (ILC)). 

  • Qui prend en charge les travaux d’entretien courants et les gros travaux de réparation/rénovation (articles 605 et 606 du Code Civil).

Un bail commercial à l’avantage du bailleur sera donc le point de départ d’un bon investissement. 

 

Bien entendu, d’autres critères de choix sont importants, comme la qualité de la construction ou l’emplacement de la résidence. Ils sont bien entendu à prendre en compte également dans votre choix d’investissement. 



Conseil n°2 : Choisir le bon moment pour vendre

 

Revendre au bon moment permettra une transaction au meilleur prix et sous les meilleurs délais. 

 

La saisonnalité n’a pas d’importance particulière sur la revente. En effet, le marché de la location meublée est constamment recherché. Il n’y a pas de meilleure époque de l’année pour décider de commercialiser. Le premier semestre est souvent un peu plus dynamique, mais la demande est présente tout l’année. 

 

Sauf exceptions, il n’y a pas de durée minimum à respecter pour la détention d’un bien en résidence services. Cependant, on estime qu’il est important de conserver le bien quelques années afin d’amortir les frais liés à l’acquisition (frais de Notaire, frais d’agence éventuels, frais de courtage, etc). 

 

De plus, il est possible de revendre son bien sous bail commercial à n’importe quel moment de la vie du bail. 

Cependant, un produit en LMNP avec un bail fraîchement renouvelé sera beaucoup plus facile à vendre et attractif qu’un produit avec un bail en fin de durée. En effet, les acheteurs potentiels aiment avoir de la visibilité sur l’avenir. 

Il est donc déconseillé de vendre son bien juste avant la fin de bail, car cela décourage de nombreux acquéreurs. Il est très courant que l’exploitant souhaite modifier certaines clauses du bail commercial au renouvellement (montant des loyers, à la charge de qui sont les travaux, frais de rénovation, etc). L’investissement présentera donc un risque. Bien entendu, la revente en fin de bail est toujours possible, mais sera plus difficile et il faudra s’armer de patience. De plus, le prix s’en trouvera légèrement impacté, car pour être attractif, un bien en fin de bail devra proposer une rentabilité plus intéressante qu’un bien avec un bail récemment renouvelé. 



Le cas de la loi Censi-Bouvard

 

Attention, dans le cas particulier de l’acquisition d’un bien en LMNP neuf en résidence services avec un dispositif d’avantage fiscal Censi-Bouvard, le propriétaire s’est engagé à conserver le bien pendant 9 ans sous bail commercial. Si le lot a été acquis en Vente en l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA), les 9 ans commencent à courir à partir du démarrage du bail. 

Il faut donc être vigilant sur la période de revente, afin de ne pas avoir à rembourser à l’administration fiscale la réduction d’impôt perçue. 

Au terme des 9 ans de détention, le contribuable est libéré de ses obligations auprès de l’administration fiscale et peut revendre son bien quand il le souhaite. 

 

Il existe cependant quelques exceptions prévues dans le Code Général des Impôts. La cession du bien avant les 9 ans obligatoires de détention engagées par ce dispositif n’entrainera pas d’obligation de remise en cause de l’avantage fiscal dans les 4 conditions suivantes : 

  • invalidité du contribuable ou de l’un des membres du couple 

  • rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur du contribuable ou de l’un des membres du couple

  • décès du contribuable ou de l’un des membres du couple

  • décision d’expropriation pour cause d’utilité publique frappant l’établissement ou la résidence, contraignant le contribuable ou l’un des membres du couple à cesser la location



Conseil n°3 : Vendre après des travaux

 

Lorsqu’un propriétaire détient un bien en Location Meublée Non Professionnelle en résidence services, la répartition des travaux est effectuée entre le Bailleur (propriétaire) et le Preneur (Exploitant) dans le bail commercial. 

Ainsi, en EHPAD, tous les travaux sont habituellement à la charge du Preneur, ne faisant donc peser aucune charge financière sur le bailleur. 

Dans les résidences Tourisme, Affaires et Etudiant, il est usuel que les travaux d’entretien soient à la charge du Preneur, mais que les gros travaux soient à la charge du Bailleur. 

Dans ce cas, des travaux d’entretien et de rénovation des parties communes sont votés en assemblée générale. Il est intéressant de vendre son bien quand des travaux d’envergure viennent d’être réalisés, car un acquéreur potentiel préfèrera investir dans un bien sans risque de gros travaux à sa charge dans l’année à venir.

 

De la même manière, le renouvellement du mobilier et les rénovations des parties privatives sont la majeure partie du temps à la charge du bailleur.

Le renouvellement du mobilier est souvent demandé par le preneur au renouvellement du bail, accompagné de quelques travaux de rénovation du logement, afin de conserver l’attractivité de la résidence. 

Comme pour les gros travaux, il sera plus aisé de revendre un bien ayant été récemment redécoré et avec un mobilier neuf, car il n’y aura pas de risque de frais à prévoir dans l’immédiat pour l’acheteur. 



Conseil n°4 : Mettre en valeur son bien

 

Pour attirer les acquéreurs, il est important de présenter des biens bien entretenus, dans des résidences aux normes et en bon état. 

 

Comme indiqué dans la catégorie précédente, bien souvent, en Résidences Services, les travaux sont engagés par le Preneur, le propriétaire n’a donc pas la main sur le moment où des travaux de rafraîchissement sont effectués.

Le Preneur proposera souvent des travaux de rafraichissement ou de renouvellement de mobilier (partiel ou total) au renouvellement du bail, ce qui permettra de conserver le bien en bon état, et de conserver l’attractivité de la résidence. 

Ces petits travaux sont souvent remis à plus tard, il est conseillé de les faire effectuer lorsque le gestionnaire vous en fait la demande. 

 

De plus, afin de s’assurer un débouclage rapide et dans de bonnes conditions, il est important de soigner la présentation de son offre. Se tourner vers un interlocuteur dont c’est le métier vous assurera de vous adosser à un professionnel connaissant parfaitement le marché, et qui saura mettre en valeur les points forts du bien. 



Conseil n°5 : Estimer son bien et choisir le juste prix

 

Estimer son bien

 

Point de départ du processus de revente de son LMNP, l’évaluation de la valeur d’un bien d’occasion n’est pas toujours chose aisée. Il est important de se tourner vers un spécialiste du secteur afin de fixer un prix cohérent. 

Contrairement au marché de l’immobilier classique, où la valeur est calculée en fonction du m² constaté dans le quartier, la valorisation d’un bien sur le marché secondaire sur LMNP relève en fait d’une approche liée à la rentabilité.

Pour rappel, la rentabilité locative d’un bien immobilier se calcule comme suit : Loyer annuel HT / valeur du bien immobilier X 100. 

 

On s’attachera donc à calculer le prix de vente du bien en fonction de deux facteurs : le loyer annuel HT, et la rentabilité attendue sur ce type de produit par un investisseur.

La rentabilité est liée à de multiples facteurs.

 

Alors comment fixer la rentabilité attendue sur son bien LMNP d’occasion ? Celle-ci dépend en fait de nombreux facteurs qui vont être étudiés avant même de vous proposer une évaluation : une équation à plusieurs inconnues !

 

• La qualité du bail commercial et des avenants : durée et visibilité du bail (les investisseurs ont besoin d’un horizon long), révision des loyers, à la charge de qui sont les différents travaux (article 605 et 606). C’est évidemment un des points clés puisqu’il va déterminer la rentabilité du LMNP d’occasion.

 

• La qualité de l’exploitant : un investisseur aura plus de facilité à se tourner vers un gestionnaire ayant bonne réputation, payant ses loyers en temps et en heure, et étant transparent avec ses bailleurs. C’est un autre élément clé de l’évaluation car il va déterminer la rentabilité future du LMNP.

 

• L’état général de la résidence : une résidence récente et bien entretenue présentera moins de risques de gros travaux de rénovation dans les années à venir et sera plus attractive pour les personnes y séjournant.

 

• Montant des charges de copropriété : les piscines et infrastructures de loisirs faisant grimper les charges de copropriété, il est important de vérifier leur montant annuel.

 

• La destination du règlement de copropriété : le RCP de la résidence est également analysé, afin de définir la réversibilité ou non du bien.

 

• Les comptes d’exploitation de la résidence : l’analyse des comptes d’exploitation de la résidence permet également de s’assurer de la pérennité de l’exploitation. Par exemple, si les loyers représentent une part trop élevée des résultats d’exploitation, il y a fort à parier qu’une baisse de loyer interviendra à terme.

 

 

Outre la rentabilité, d’autres facteurs entrent également dans l’établissement de la valeur :

 

• Le renouvellement du mobilier : si un renouvellement total ou partiel du mobilier à la charge du bailleur est prévu dans un futur proche, celui-ci devra être pris en compte dans l’évaluation.

 

• Les travaux : de la même manière, les derniers procès-verbaux d’assemblée générale doivent être scrupuleusement étudiés afin de connaître au mieux les travaux effectués ou prévus dans la résidence.

 

 Et l’emplacement du bien dans tout cela ?

 

Si l’emplacement de la résidence n’a pas d’impact direct sur le prix de vente du bien, il n’en reste pas moins un critère très important.

 

Il est donc important de vérifier la cohérence de la résidence avec services avec son environnement :

- Une résidence tourisme devra être située dans une région attractive pour les personnes en villégiature, par exemple proche de la mer ou des stations de ski,

- Une résidence affaires devra se situer au cœur des grandes villes et proche des gares et grands axes autoroutiers,

- Une résidence EHPAD devra être construite de préférence proche d’un bourg et des grands axes, dans une région à forte densité de seniors,

- Une résidence étudiante devra se trouver dans une ville universitaire attractive, au plus proche des grands pôles universitaires ou à minima être très bien desservie par les transports en commun.

 

 

Choisir le juste prix

 

Choisir le juste prix de son bien en LMNP n’est pas toujours facile. Il est important de se tourner vers un professionnel du secteur, qui saura vous guider sur la rentabilité du bien LMNP, car c’est le paramètre le plus important du processus, qui fixe le prix de vente et fait la différence avec un logement classique. 

 

Choisir la rentabilité optimale pour la revente d’un bien en LMNP relève bien souvent d’un arbitrage personnel entre rendement locatif élevé pour attirer les acquéreurs, et rendement locatif plus faible, afin de maximiser le net vendeur. Il est dans tous les cas recommandé de se faire accompagner par une agence connaissant le marché et ayant le réseau pour commercialiser ce type de biens. 



Conseil n°6 : Comprendre sa cible

 

Pour revendre son bien en LMNP en résidence services dans les meilleures conditions, il convient de comprendre sa cible. 

 

La revente d’un bien en statut LMNP diffère complètement de la revente d’un bien immobilier sur le marché classique. En effet, lorsque l’on revend sa résidence principale ou un bien d’investissement classique, une dimension sentimentale entre en compte, car les acheteurs sont davantage à la recherche d’un bien pour lequel ils auront un coup de cœur. 

 

Dans le cas de la résidence services, cette dimension sentimentale est complètement mise de côté, pour s’attacher à la pertinence de l’acquisition d’un point de vue économique et patrimonial. 

Les acheteurs sont avant tout à la recherche de la sécurité et du rendement, dans un secteur porteur. Ils s’attacheront donc au potentiel locatif du bien, à la crédibilité du gestionnaire, et à un loyer intéressant mais bien calibré. 

 

L’investisseur sera bien souvent accompagné par un Conseiller en Gestion de Patrimoine, qui saura le guider sur le type de produit et les avantages et inconvénients de chaque lot en fonction de son profil. 



Conseil n°7 : Estimer la plus-value espérée 

 

Les propriétaires LMNP sont assujettis au régime d’imposition des plus-values des particuliers

 

Le calcul de cette plus-value est simple, c’est la différence entre :

  • Le prix de revente du bien meublé 

  • Le prix d’achat du bien HT 

 

Il est possible de minorer ces deux facteurs :

  • Dans le cas du prix de revente du bien, il est possible au contribuable de le minorer des frais liés à la vente, comme par exemple les frais de diagnostics obligatoires, ou des frais d’agence,

  • Dans le cas du prix d’acquisition, il est possible au contribuable d’augmenter le prix d’acquisition en y incluant certains frais qu’il peut justifier : charges ou indemnités versées au vendeur lors de l’acquisition, frais d’acquisition (frais de Notaire), droits d’enregistrement, TVA,

  • Attention, lorsqu’un bien en LMNP a été acquis à titre gratuit, dans le cas d’une donation ou d’un héritage, par exemple, c’est la valeur vénale du bien figurant dans l’acte de donation ou de succession qui sera prise en compte. Ici encore, il sera possible de la majorer des frais liés à l’acquisition, comme les frais de Notaire ou de donation. 

La valeur d’un bien en cas de donation ou de succession n’a donc pas intérêt à être minorée, car en cas de cession, il y aura un impact négatif par le paiement d’une plus-value. 

 

Une fois le montant de la plus-value brute calculée, cette dernière sera ensuite réduite d’un certain nombre d’abattements afin de faire diminuer le montant de l’impôt. 

L’impôt sur la plus-value est en réalité composé de 2 éléments distincts : l’impôt sur le revenu, représentant 19%, et l’impôt sur les prélèvements sociaux, représentant 17,2%.

 

En ce qui concerne la partie « impôt sur le revenu » de 19%, il sera possible de calculer un abattement comme suit : 

  • De la 1ere à la 5e année de détention : pas d’abattement possible,

  • De la 6e à la 21e année de détention : abattement de 6% par an,

  • Pour la 22e année de détention : abattement de 4%,

  • Après 22 ans de détention : exonération totale d’impôt sur la plus-value.

 

Il y aura également un abattement sur les « prélèvements sociaux », de 17,2%. Il sera appliqué comme suit :

 

  • De la 1ere à la 5e année de détention : pas d’abattement possible,

  • De la 5e à la 21e année de détention : abattement de 1,65% par an,

  • Pour la 22e année de détention : abattement de 1,60%,

  • Après 22 ans de détention : abattement de 9%,

  • Au-delà de 30 années de détention révolues : exonération totale des prélèvements sociaux.

 

Dans le cas du LMNP, il est à noter que les amortissements dont a bénéficié le Loueur en Meublé Professionnel sur ses revenus locatifs déclarés en Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) ne sont pas inclus dans les plus-values immobilières. C’est donc un avantage fiscal de plus du LMNP. 

 

C’est le notaire en charge de la vente du bien en LMNP qui effectuera les formalités déclaratives et de paiement de l’impôt pour le compte du vendeur, au moment où il enregistrera l’acte authentique auprès du service de publicité foncière. 



Conseil n°8 : Vérifier la solvabilité de l’acquéreur

 

Cette étape sera effectuée par l’agence spécialisée dans la revente de biens en LMNP sur le marché secondaire que le vendeur aura mandaté. 

 

Une fois une offre reçue pour le bien, il est important de vérifier la solvabilité de l’investisseur, afin de valider que la vente ira bien à son terme, c’est-à-dire qu’il est en mesure de financer l’opération. 

En règle générale, un investisseur est accompagné par un professionnel de la Gestion de Patrimoine (Conseiller en Gestion de Patrimoine), qui se charge de s’assurer de la fiabilité de son client avant toute recherche. Les risques sont donc réduits. 

 

L’agent et le conseiller de l’acquéreur se chargeront de faire les vérifications suivantes :

  • En cas d’achat sans financement, l’acquéreur finance son achat comptant. Il dispose donc déjà des fonds et est en mesure de présenter une attestation de détention des fonds,

  • Si l’acquéreur potentiel fait appel à un organisme de crédit pour financer le bien, il est possible de demander un accord de principe à sa banque, avant l’édition de l’offre de prêt, afin de s’assurer de sa capacité à financer le bien.

 

Dans tous les cas de figure, l’accompagnement par un spécialiste assurera que toutes ces étapes soient réalisées, et diminuera les risques d’annulation du dossier. 



Conseil n°9 : Bien comprendre la TVA  

 

La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt qui s’applique systématiquement à l’acquisition d’un achat immobilier neuf. Il s’avère cependant qu’au moment de l’acquisition, le contribuable peut bénéficier d’un avantage considérable. 

Dans le cas de l’acquisition d’un bien en LMNP en résidence services ou en LMNP Censi-Bouvard neuf, il est possible de bénéficier du remboursement du paiement de la Taxe du la Valeur Ajoutée (TVA) sur le prix d’acquisition (20% du prix d’acquisition depuis le 1er janvier 2014). 

En échange de cet avantage fiscal, le propriétaire s’engage à maintenir le bien pendant 20 ans sous exploitation commerciale, à compter de la date de livraison du bien. 

Une fois passée cette date, l’avantage fiscal est définitivement acquis pour le propriétaire du bien. Mais cela empêche-t-il la revente, ou remet-il en cause l’avantage en cas de changement de propriétaire ? 

 

Dans le cas de la revente d’un bien en LMNP, ce remboursement de TVA sur l’acquisition n’est pas remis en cause si elle respecte les critères suivants : les deux parties (acquéreur et vendeur) doivent être assujetties à la TVA, et l’acquéreur reprend les obligations du vendeur. Il doit donc maintenir les loyers à la TVA, en continuant l’exploitation du bien sous bail. Le futur propriétaire devra donc continuer d’appliquer la TVA sur les revenus perçus, et la reverser à l’administration fiscale jusqu’à la date des 20 ans. 

Dans le cas où l’acheteur ne remplirait pas ses obligations, c’est à lui que reviendrait de rembourser une partie de la TVA à l’administration fiscale, au prorata des années restantes. 



Conseil n°10 : Bien choisir son intermédiaire

 

Revendre son bien en statut LMNP en résidence de services présente des contraintes. Un bien en LMNP étant en effet un produit d’investissement très spécifique, il est indispensable de faire appel à une agence spécialisée pour la revente. Faire appel au bon professionnel spécialisé dans ce type de prestations est donc une première étape pour s’assurer d’une transaction au bon prix, dans des délais rapides, et à un acquéreur adéquat, étant au fait de toutes les spécificités du produit. 

 

Les méthodes d’évaluation et de commercialisation diffèrent de l’immobilier classique. De plus, le LMNP a ses spécificités de location, de travaux, d’impacts fiscaux. Un agent immobilier classique n’aura pas forcément les connaissances sur ce type de produit, et le réseau pour trouver un acquéreur. 

Choisir une agence spécialisée dans la revente de biens en LMNP sur le marché secondaire, comme iPierre, c’est faire le choix d’un professionnel du secteur. 

 

Chez iPierre, l’analyse précise et détaillée de nombreux points permet de vous proposer une évaluation précise et au juste prix. 

iPierre appartient au groupe CELAVI, leader de l’administration de biens et syndic de copropriété de l’immobilier géré depuis 17 ans. Avec plus de 7 000 lots sous bail commercial en gestion, notre équipe dispose d’une connaissance très étendue du secteur de l’immobilier géré et de tous ses acteurs, en particulier les exploitants. 

 

Notre agence communique tous les biens en stock à des réseaux de partenaires professionnels de l’immobilier et de la gestion de patrimoine de Patrimoine, qui ont le savoir-faire et le réseau nécessaires à la commercialisation de ce type de biens en résidence gérée. 

Vous êtes assurés que les acquéreurs potentiels sont informés de tous les tenants et aboutissants de ce type d’acquisition et que la transaction se passera facilement.